Le subconscient

À propos
Publié le: 30-08-2023

Le subconscient est un mot utilisé à la fois en psychologie et en philosophie. Il fait référence à un état psychique dont on n’a pas conscience, mais qui influe sur le comportement. Étymologiquement, il signifie « sous la conscience ».

On le confond souvent avec le terme « inconscient », qui a une signification du même ordre.

Qu'est-ce que le subconscient ? D'autres concepts, le préconscient, comme "le ça", "le moi" et "le surmoi" décrivent notre psychisme selon la théorie freudienne.

Qu’est-ce que le subconscient ?

Plusieurs mots en psychologie servent à décrire le psychisme humain.

L’inconscient correspond à l’ensemble des phénomènes psychiques auquel notre conscience n’a pas accès.

Par opposition, le conscient est la perception immédiate de notre état psychique.

Il nous permet d’avoir accès à la réalité du monde, de nous-même, de réfléchir, d’analyser, et d’agir de manière rationnelle.

La notion de subconscient est parfois utilisée en psychologie ou dans certaines approches spirituelles pour compléter ou remplacer le terme d’inconscient. Il concerne les automatismes psychiques hérités d’un passé éloigné (nos aïeux), ou plus récent (nos expériences propres).

Le subconscient est ainsi ce qui fait fonctionner notre corps, sans que nous en ayons conscience : par exemple, certains mouvements automatiques en conduisant, ou encore la digestion, les réactions nerveuses du corps, les réflexes de peur, etc.

Il correspond donc à nos instincts, nos habitudes acquises et nos pulsions, sans oublier nos intuitions.

Le subconscient peut laisser apparaître des choses dont on ne pensait pas avoir en nous, lors de mouvements automatiques (comportements moteurs), ou encore de mots dits ou écrits (lapsus par exemple), d’émotions inattendues (pleurs ou rires incongrus). Il a ainsi tendance à agir indépendamment de notre volonté.

Quelle est la différence entre subconscient et inconscient ?

Dans certains domaines, on ne notera pas de différence. Pour d’autres, on préfèrera qualifier de caché, d’invisible l’inconscient, alors que le subconscient peut être plus facilement démasquable, car il est plus spontané et facilement observable.

Le subconscient se repose sur les habitudes acquises, alors que l’inconscient repose sur ce qui est inné, plus enfoui.

Freud parlait plutôt d’inconscient que de subconscient, lors de ses séances de travail.

Quels sont les autres concepts de notre psychisme ?

Dans la théorie freudienne, il existe le conscient, l’inconscient et le préconscient. Le préconscient est l’état qui précède la conscience.

Alors que, comme on l’a vu, l’inconscient est impliqué dans la plupart des phénomènes mentaux, le conscient n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Le préconscient, quant à lui, et ce qui permet de faire le lien entre les deux. Les pensées inconscientes peuvent, grâce à lui, devenir conscientes peu à peu.

Bien entendu, les pensées inconscientes sont choisies à bon escient par l’inconscient pour n’être ni trop dérangeantes, ni trop insatisfaisantes ou insupportables.

C’est le « surmoi », la partie « morale » de notre inconscient qui se charge de censurer le « ça », la partie concernant nos désirs et pulsions les plus inavouables.

Quant au « moi », c’est l’instance qui fait le lien entre le « ça » et le « surmoi ».

Quel est l’intérêt de connaître les méandres de notre subconscient ou de l’inconscient ?

Plonger dans notre subconscient ou notre inconscient n’est pas de tout repos. On doit affronter souvent des pensées dérangeantes, faire face à nos démons enfouis, comprendre des mécanismes diaboliquement bien ancrés (par nous-mêmes), afin tout simplement d’éviter de les subir.

En effet, mieux se connaître, et mieux connaître son inconscient permet de dépasser de nombreuses peurs irrationnelles, nos rejets inconscients, qui peuvent nous rendre malheureux.

Il s’agit de prendre suffisamment de recul sur nos actes et une bonne réflexion sur ce qui les déclenche, pour comprendre et ensuite agir autrement en transformant nos mémoires émotionnelles et selon les valeurs que l’on prône, sans se laisser gouverner ou duper par notre « ça ».

Il est certes illusoire de vouloir contrôler complètement toutes nos pensées, nos pulsions et nos peurs.

Mais mieux se comprendre et transformer ses mémoires inconscientes, apporte une certaine liberté retrouvée, et permet de refaire le lien avec un libre-arbitre et une force intérieure.