ANXIÉTÉ

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Publié le: 30-08-2023

De quelle manière je peux comprendre mon anxiété ?

L'anxiété est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants somatiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux.

En l'absence ou en présence de stress psychologique, l'anxiété peut créer des sentiments envahissants de peur, d'inquiétude et de crainte. L'anxiété est considérée comme une réaction « normale » dans une situation stressante. Lorsque l'anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la dénomination de « trouble de l'anxiété ». L'intensité et le fonctionnement du sujet renseignent le praticien pour déterminer s'il s'agit d'une réaction naturelle ou pathologique. Ce trouble anxieux devient un problème lorsqu'elle ne disparait pas lors d'un retour à la normale, qu'elle occasionne un niveau de détresse important, qu'elle apparaît sans aucune raison, que l'anxiété préoccupe sans arrêt la personne qui subit ce trouble anxieux et qu'elle empêche celle-ci d'être fonctionnelle dans son quotidien.

I. Les causes peuvent être multiples

  • Cela peut être une prédisposition génétique liée à vos origines, à un conditionnement que vous avez appris, un parent qui était régulièrement anxieux.
  • Cela peut être aussi induit par des médicaments : utilisation prolongée de benzodiazépines et une forte dépendance à l'alcool et aux drogues.
  • Cela peut être lié un fonctionnement anormal de certaines voies dans le cerveau (biais cognitifs, mode de pensée, mode de perception et d'interprétation de la vie, un raisonnement dichotomique, un raisonnement émotionnel, des généralités, des fausses certitudes, des fausses obligations, la vision de soi, …)
  • Et puis cela peut être dû à un événement traumatisant et stressant.

Elle se manifeste par certains symptômes : maux de tête, chaleurs, crampes, palpitations nerveuses, grandes transpirations, tensions, augmentation du débit de la voix, sanglots et même insomnies.

L'anxiété n'inclut pas seulement des effets physiques, mais aussi des effets émotionnels. Ceux-ci incluent des « sentiments d'appréhension ou de menace, des troubles de la concentration, de la tension et nervosité, une anticipation au pire, une irritabilité, une agitation, observer (et attendre) des signes (et actions) de danger, et un sentiment de malaise » aussi bien que des « cauchemars/mauvais rêves, obsessions des sensations, sentiments de déjà-vu, et un sentiment et perception que tout fait peur ». Les effets cognitifs de l'anxiété peuvent inclure des pensées de dangers suspectés, tels que la peur de mourir.

Le comportement peut être affecté sous la forme d'un retrait des situations auxquelles les effets désagréables de l'anxiété ont été ressentis dans le passé. Cela peut également affecter le sommeil et avoir d'autres effets physiques (tels que les rongements d'ongles et autres effets moteurs).

Si la personne est anxieuse, elle peut vivre le « frisson de l'angoisse ». Ce frissonnement vient du froid et elle rappelle que la personne qu'elle a peur.

C'est une maladie qui sert la gorge, qui fait perdre la maîtrise de soi et le contrôle des événements de sa vie, et empêche d'user de bon sens et de discernement.

La personne peut aussi ressentir soit un déséquilibre, soit une déconnexion entre le monde physique sur lequel elle a un certain contrôle, travail, famille, ses habitudes et ses perceptions par rapport au monde immatériel pour lesquelles elle n'a pas toujours d'explications ou de compréhension rationnelle.

Elle perd le contrôle. Le changement va aussi créer de l'anxiété, un enfant malade, un changement de planning au travail, un partenaire qui est dans le silence, le décès d'un proche, etc… La personne peut être anxieuse dans n'importe quelle situation : « ELLE DEVIENT CE SUR QUOI elle PORTE SON ATTENTION. »

Si son attention est constamment centrée sur la peur de ceci ou de cela, il est certain qu'elle vivra de l'anxiété qui peut être reliée de près ou de loin à ce qui se rapproche de la peur de la mort ou à ce qui pourrait le lui rappeler.

 

Les effets physiques de l'anxiété peuvent inclure palpitations du cœur, faiblesse musculaire et tension, fatigue, nausée, douleur thoracique, dyspnée, douleurs abdominales ou maux de tête. Le corps se prépare à affronter la peur : la pression artérielle et le rythme cardiaque augmentent, la sueur, le flux sanguin jusqu'aux muscles augmentent, et les fonctions des systèmes immunitaire et digestif diminuent (réponse combat-fuite). Des signes externes de l'anxiété peuvent inclure une pâleur de la peau, de la transpiration, des tremblements, et la dilatation de la pupille. Un individu en proie à une anxiété peut également faire l'expérience d'un évitement ou d'une panique. Bien que les peurs panique ne touchent pas tous les individus souffrant d'anxiété, il existe des symptômes communs. Les peurs paniques surviennent habituellement sans signe précurseur, et bien que cette peur soit souvent irrationnelle, la perception du danger est réelle. Une personne touchée par la peur panique se sentira souvent comme si elle allait mourir ou s'exposer à un danger.

La mort, les choses que la personne ignore ou qu'elle ne voit pas, mais qui peuvent exister, font monter en elle cette peur. Alors, même si elle craint l'inconnu et qu'elle nie inconsciemment la vie et son processus, alors elle continuera de vivre de l'anxiété en elle.

II. Voici les différents symptômes liés à un état d'anxiété 

  • Inquiétude et nervosité incontrôlables
  • Être facilement surpris
  • Difficulté à dormir, insomnie
  • De l'amnésie, une condition caractérisée par l'incapacité d'une personne à se rappeler des faits ou des expériences antérieures.
  • Problèmes de peau (eczéma)
  • Incapacité à se concentrer
  • Indécision (n'arrive pas à prendre des décisions)
  • Irritabilité (s'énerve facilement)
  • Maux de tête
  • De l'agitation (ne tient pas en place)
  • De la transpiration (moiteur des mains et des pieds)
  • Des nausées
  • Des palpitations cardiaques et nerveuses
  • Des maux de tête,
  • Des bouffés de chaleur,
  • des crampes musculaires,
  • de grandes transpirations,
  • de la tension artérielle,
  • l'augmentation du débit de la voix,
  • Des sanglots

III. Les différents grands types d'anxiété répertoriée à ce jour

  • Anxiété de séparation

Cette anxiété est décrite chez l'enfant, chez lequel elle peut provoquer des troubles importants.

  • Angoisse existentielle

Des théoriciens tels Paul Tillich et des psychanalystes comme Sigmund Freud ont décrit ce genre d'anxiété comme le « traumatisme du non-être ». L'être humain arrive à un moment dans sa vie, où il se rend compte qu'il existe la possibilité de cesser d'exister (mourir). Il développe ensuite de l'anxiété envers la réalité et l'existence. D'après Tillich et Freud, la religion devient donc un mécanisme important pour faire face à ce type d'anxiété, puisque bien des religions définissent la mort comme une continuité éternelle et divine de la vie sur terre, en opposition à la fin complète de l'existence. Selon Viktor Frankl, auteur du livre Man's Search for Meaning (en anglais), l'instinct de l'être humain en face d'un danger mortel est de rechercher un sens de la vie pour combattre ce « traumatisme du non-être » à l'approche de la mort, lorsque la tentation d'y succomber (même par le suicide) est très forte.

  • Anxiété de performance

L'anxiété due aux examens peut se manifester comme une sensation de malaise, d'appréhension ou de peur chez des étudiants qui craignent d'échouer à un examen. Différents courants de pensée développaient depuis le milieu du siècle dernier, comme le perfectionnisme, l'idéalisme, l'insatisfaction, le matérialisme, ont accentué ces effets chez la plupart des adultes. Le fait d'exister au travers ce que l'on fait et non de ce que l'on est.

  • Anxiété sociale

Cette anxiété existe à divers degrés chez beaucoup de personnes. Par exemple, le trac des artistes en représentation. Quand elle consiste en une peur persistante et intense d'une ou de plusieurs situations sociales ou de performance qui peuvent exposer la personne à l'observation attentive d'autrui, on parle de phobie sociale, mais ce n'est pas une phobie dans son sens traditionnel.

  • Anxiété des malades

Certains chercheurs suggèrent qu'on peut améliorer la qualité de la vie des patients du cancer en prenant en charge leur anxiété. Cette forme de traitement comprend généralement de l'aide psychosociale, des techniques de détente ou bien l'utilisation des benzodiazépines.

  • Angoisse climatique ou solastalgie

Il s'agit d'une détresse psychique liée à l'impuissance face aux changements environnementaux et au dérèglement climatique.

IV. La prévention

Il est impératif que la personne ait un suivi thérapeutique dès que les symptômes se font ressentir.

  • De plus, la personne doit éviter tout abus (drogues, alcool, tabac).
  • Le fait de réaliser un processus d'acceptation, de détachement émotionnel, et de pratiquer régulièrement des activités de réduction du stress comme l'exercice sportif, la marche ou le yoga permet de diminuer l'anxiété.
  • L'HAS pour la prise en charge des troubles anxieux graves recommande les moyens thérapeutiques suivants, psychothérapies, psychothérapies structurées, traitement médicamenteux, et les associations psychothérapie et traitement médicamenteux.
  • La prise en charge intègre également le traitement des comorbidités et parfois la prise en charge médico-sociale.

V. Les complications

  • La personne qui ne traite pas son anxiété peut rapidement vivre une dépression ou un état dépressif. Elle aura des insomnies. Elle va très vite avoir un comportement d'auto-sabotage en abusant de la drogue, de l'alcool, et autre afin d'oublier et d'atténuer sa souffrance intérieure.
  • Les troubles anxieux sont très fréquents. Selon le DSM-IV (Manuel diagnostique et Statistique des troubles mentaux), les troubles anxieux concernent près de 30 % de la population américaine et leur âge médian d'apparition est de 11 ans.
  • En France, selon le rapport de l'HAS de 2007, les troubles anxieux ont une prévalence sur 12 mois d'environ 15% et une prévalence vie entière d'environ de 21% chez les 18-65 ans dans la population générale.
  • Les troubles anxieux comportent un risque majoré de dépression. Ils sont également associés à certaines conduites pouvant générer des problèmes de santé, telles que le tabagisme, l'alcoolisme ou la sédentarité.
  • La prise en charge en reste très partielle, près de 40 % des Américains souffrant de troubles anxieux ne recevant aucun soin pour cette affection.

VI. En résumé 

  • Il est important d'avoir une bonne hygiène de vie. Maintenant pour avoir une bonne hygiène de vie, il est important d'investir pour mieux se connaître de l'intérieur et non de ce que l'on connaît de soi actuellement.
  • Il est impératif de faire l'effort de s'intéresser à ses blessures émotionnelles, à ses biais cognitifs, à ses injonctions et à ses conditionnements que l'on a enregistré inconsciemment durant notre existence jusqu'à ce jour.
  • Prenez l'exemple le ressentit d'un vide émotionnel. Celui-ci entraîne automatiquement de l'anxiété due à la peur du lendemain, la peur de l'inconnu.
  • Par conséquent, cette souffrance de troubles anxieux favorise la consommation d'alcool ou d'autres substances addictives (médicaments anxiolytiques, tabac…).
  • Sur le moment, ces substances peuvent donner l'impression d'être soulagé mais, en réalité, elles peuvent aggraver le trouble anxieux.

Écrit et publié par Jonathan Desjours, coach et thérapeute de l'inconscient.